Salam tout le monde !
Ah, ça fait un moment que je l'attendais, ce forum ! Merci aux modos et à toutes celles et ceux qui ont lancé le projet !
Je m'appelle donc Djahane al Aqraban ("le petit scorpion"), parce que les gens qui me voient tenir un arc se foutent toujours de moi, et que moi j'aime pas ça, et que ils m'appellent al Aqraban, et que moi je leur met une flêche dans le c*l et que après, ils disent plus rien. D'abord. D'autres, plus gentils, disent que mes flêches tuent à chaque coup, comme le scorpion. C'est parce qu'ils ne m'ont jamais vue tirer...
Pour ce qui est de mon prénom, Djahane, il m'a été donné par mon père en l'honneur de l'amante du célèbre poète persan Omar Khayyâm (XIe siècle), dont il appréciait tout particulièrement les Rubayat (quatrains). Mais il faut que je vous raconte la petite histoire :
Mon père est parti d'un petit village du Vivarais (l'Ardèche, si vous préférez), où il était comte. A la suite de la mort de sa jeune épouse, fou de douleur, il a rejoint une troupe de pélerins qui se rendaient à Marseille, pour embarquer en direction de la Terre Sainte. 3ème Croisade, braves gens, une bien belle époque ! Arrivé en Terre Sainte, lui qui était tout animé de ferveur religieuse fut fort déçu quand il se rendit compte que tout là bas n'était que pillages, meurtres, viols et massacres. Il abandonna donc rapidement sa troupe, et en compagnie de ses chevaliers les plus fidèle entreprit un voyage, toujours plus loin vers l'Orient. Il rencontra celle qui fut ma mère quelque part entre la Perse et les terres de Mongolie, et je suis arrivée. J'ai grandi dans un univers métissé, teinté à la fois d'Orient et d'Occident, de peuples des steppes et de morale à peu près chrétienne. J'avoue que mon père, arrivé en Terre Sainte, a peu à peu perdu la foi, et a vite renoncé à me transmettre quelque chose en quoi il ne croyait plus. J'ai passé quelques années à voyager là bas, à apprendre les écritures, les langues, les musiques, les cultures, tout. J'étais passionnée. J'appartenais autant aux steppes immenses qu'aux déserts de sable de Perse ou de Syrie, autant aux forêts du Vivarais que je ne connaissais pas encore qu'aux champs d'oliviers de Terre Sainte ou à la Cappadoce turque...
Des chevaliers Teutoniques ont massacré la caravane dans laquelle nous voyagions. Mon père, avant de rejoindre ma mère dans la mort, m'a fait promettre de rentrer en Vivarais, et de retrouver mes racines. J'ai voyagé jusqu'en Terre Sainte, où j'ai embarqué à Ashkelon (Ascalon) pour rentrer chez les ancêtres de mon père. Pendant le voyage, des moines qui rentraient de pélerinage m'ont enseigné ce qu'une jeune fille doit soit-disant savoir en terre occitane.
Et là, je me dis que j'aurais bien aimé rester en Orient...
De retour chez moi, j'ai commencé à écrire. Beaucoup. A enluminer. Et à jouer de la musique, encore plus, à découvrir tous les instruments à cordes qui me passaient sous les mains, en plus de tous ceux que j'avais ramenés de mes voyages.
D'ailleurs en parlant de ça, je vais monter un projet musical médiévalo-oriental au printemps 2010, entre Grenoble et Valence à peu près, avec un ami joueur de vielle à roue (dans la Compagnie de l'Aloète entre autres) et peut être une autre amie danseuse orientale et indienne... Si des musiciens intéressés et pas trop éloignés, particulièrement des venteux (flûtes, nay, cornemuses, etc...) et des percus (derbouka, bendir, krakebs, etc...) veulent se joindre à nous, ce sera avec une joie immense !
Allez, As-salâm 'aleïkoum !
Ah, ça fait un moment que je l'attendais, ce forum ! Merci aux modos et à toutes celles et ceux qui ont lancé le projet !
Je m'appelle donc Djahane al Aqraban ("le petit scorpion"), parce que les gens qui me voient tenir un arc se foutent toujours de moi, et que moi j'aime pas ça, et que ils m'appellent al Aqraban, et que moi je leur met une flêche dans le c*l et que après, ils disent plus rien. D'abord. D'autres, plus gentils, disent que mes flêches tuent à chaque coup, comme le scorpion. C'est parce qu'ils ne m'ont jamais vue tirer...
Pour ce qui est de mon prénom, Djahane, il m'a été donné par mon père en l'honneur de l'amante du célèbre poète persan Omar Khayyâm (XIe siècle), dont il appréciait tout particulièrement les Rubayat (quatrains). Mais il faut que je vous raconte la petite histoire :
Mon père est parti d'un petit village du Vivarais (l'Ardèche, si vous préférez), où il était comte. A la suite de la mort de sa jeune épouse, fou de douleur, il a rejoint une troupe de pélerins qui se rendaient à Marseille, pour embarquer en direction de la Terre Sainte. 3ème Croisade, braves gens, une bien belle époque ! Arrivé en Terre Sainte, lui qui était tout animé de ferveur religieuse fut fort déçu quand il se rendit compte que tout là bas n'était que pillages, meurtres, viols et massacres. Il abandonna donc rapidement sa troupe, et en compagnie de ses chevaliers les plus fidèle entreprit un voyage, toujours plus loin vers l'Orient. Il rencontra celle qui fut ma mère quelque part entre la Perse et les terres de Mongolie, et je suis arrivée. J'ai grandi dans un univers métissé, teinté à la fois d'Orient et d'Occident, de peuples des steppes et de morale à peu près chrétienne. J'avoue que mon père, arrivé en Terre Sainte, a peu à peu perdu la foi, et a vite renoncé à me transmettre quelque chose en quoi il ne croyait plus. J'ai passé quelques années à voyager là bas, à apprendre les écritures, les langues, les musiques, les cultures, tout. J'étais passionnée. J'appartenais autant aux steppes immenses qu'aux déserts de sable de Perse ou de Syrie, autant aux forêts du Vivarais que je ne connaissais pas encore qu'aux champs d'oliviers de Terre Sainte ou à la Cappadoce turque...
Des chevaliers Teutoniques ont massacré la caravane dans laquelle nous voyagions. Mon père, avant de rejoindre ma mère dans la mort, m'a fait promettre de rentrer en Vivarais, et de retrouver mes racines. J'ai voyagé jusqu'en Terre Sainte, où j'ai embarqué à Ashkelon (Ascalon) pour rentrer chez les ancêtres de mon père. Pendant le voyage, des moines qui rentraient de pélerinage m'ont enseigné ce qu'une jeune fille doit soit-disant savoir en terre occitane.
Et là, je me dis que j'aurais bien aimé rester en Orient...
De retour chez moi, j'ai commencé à écrire. Beaucoup. A enluminer. Et à jouer de la musique, encore plus, à découvrir tous les instruments à cordes qui me passaient sous les mains, en plus de tous ceux que j'avais ramenés de mes voyages.
D'ailleurs en parlant de ça, je vais monter un projet musical médiévalo-oriental au printemps 2010, entre Grenoble et Valence à peu près, avec un ami joueur de vielle à roue (dans la Compagnie de l'Aloète entre autres) et peut être une autre amie danseuse orientale et indienne... Si des musiciens intéressés et pas trop éloignés, particulièrement des venteux (flûtes, nay, cornemuses, etc...) et des percus (derbouka, bendir, krakebs, etc...) veulent se joindre à nous, ce sera avec une joie immense !
Allez, As-salâm 'aleïkoum !
